Instagram, un impact négatif prouvé sur la santé mentale et physique de son jeune public

Le réseau social préféré des jeunes serait aussi le plus toxique pour ces derniers. Les risques sur la santé mentale (dépression, stress, anxiété, etc…) et physique (malnutrition, anorexie, etc…) des adolescents sont avérés et prouvés via de nombreuses études. Explications du sujet et des perspectives d’avenir.

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Instagram, c’est le réseau social phare des adolescents. Et pas que. C’est aussi celui connu pour son culte des apparences. Et justement, cela n’est pas sans impact sur le jeune public. Des études récentes prouvent d’ailleurs que le réseau social a un impact négatif sur la santé mentale et physique de sa jeune communauté. A titre d’exemple, 1 adolescent sur 3 estime aujourd’hui qu’Instagram empire son rapport au corps. Bref, un portrait peu reluisant. Passion Media revient avec vous sur le sujet, les déclarations de la plateforme, et les perspectives d’avenir.

Instagram reconnait avoir un impact négatif sur les adolescents

Instagram est le réseau social le plus utilisé par les jeunes aujourd’hui. Et pourtant. C’est aussi un des plus toxiques. Selon une enquête choc partagée récemment par le Wall Street Journal, la firme serait même pleinement consciente de son impact potentiellement néfaste sur la santé de la nouvelle génération (mentale, physique, etc…). Une prise de conscience qui est donc bien réelle, mais un plan d’action très limité à ce jour.

La perception du corps et la confiance en soi : deux sujets clés

Le réseau social a évoqué dans des interventions médiatiques récentes qu’il travaillait actuellement sur des solutions permettant de protéger son jeune public, notamment sur le sujet de la perception du corps et la confiance en soi. La seule chose que l’on sait aujourd’hui ? Les utilisateurs seront encouragés à ne pas regarder uniquement des contenus promouvant l’archétype de la beauté (grand, fin, sportif, etc…). Comment ? Rien de concret à ce stade. La plateforme va mettre en place des “moyens” lorsque celle-ci détectera que “que les gens s’appesantissent sur certains types d’images». 

Des millions d’adolescent(e)s impactés au quotidien

Le réseau social serait précisément capable de chiffrer son impact négatif sur les jeunes. Concrètement, il s’agirait d’un adolescent sur 3 qui estime qu’Instagram empire son rapport au corps. Et quand on sait que la plateforme compte plus de 10 millions de personnes de cet âge, c’est (très) inquiétant. Pire. Certaines adolescentes vont même jusqu’à accuser Instagram «d’augmenter les niveaux d’anxiété et de dépression». Bref, un portrait pas très réjouissant de la plateforme.

Le réseau social tente de minimiser le sujet

Les responsables d’Instagram sont très régulièrement interrogés sur le sujet, et ont bien souvent tendance à le minimiser. Encore récemment, une personne venant de la plateforme estimait qu’Instagram, comme les autres réseaux sociaux, “ne sont ni bons ni mauvais”. Ce serait simplement le reflet de la société actuelle. Une déclaration qui n’est pas sans fondement, mais qui ne rassure pas quant à la volonté du réseau social de changer les choses, et de rendre son usage plus positif et constructif pour l’ensemble de ses utilisateurs. 

Vers un système d’encouragement à regarder des choses positives ?

Si on lit entre les lignes, le réseau social travaillerait sur un système qui permettrait d’encourager ses utilisateurs à regarder des contenus inspirants et positifs. Ce serait selon eux une façon de sortir de ce culte des apparences si connu sur la plateforme. Mais que veut dire contenu positif ? Comment décider quel contenu est approprié ou non ? En quoi consiste ce système d’encouragement ? A partir de quand pourrons-nous en découvrir les premières versions ? Qu’en est-il de ce projet évoqué par Mark Zuckerberg de développer une version d’Instagram adaptée aux moins de 13 ans ? Est-il toujours dans les cartons ?  Pas plus d’information à ce jour. En revanche, côté TikTok, la plateforme semble avoir déjà enclenché le sujet. On vous en parle d’ailleurs juste ici