Royaltiz et Trendex : ces startups qui proposent de financer les stars de demain

De nouvelles plateformes se lancent avec l’ambition de créer les places de marché de demain. Le concept ? Investir sur les célébrités (principalement dans l’univers du sport et de la musique) et générer ainsi de nouveaux revenus sous la forme de dividendes. Petite explication de ce nouveau phénomène.

Hey you ! 

Vous ne connaissez pas encore Royaltiz et Trendex ? On vous rassure, c’est un concept assez récent. L’idée ? Ces plateformes fonctionnent un peu comme une place de marché. La seule différence ? Elles ne proposent pas d’investir sur des entreprises, le cours d’une matière première, des crypto-monnaies… mais sur des célébrités. (sportifs, artistes, auteurs, etc…). Et ensuite ? Selon l’évolution de la côte de la personne, elles peuvent ensuite espérer générer des revenus sous la forme de dividendes. Passion Media vous partage toutes les informations sur le sujet. 

Un marché propulsé par l’univers le sport et la musique

Ces applications visent aujourd’hui essentiellement un public jeune (entre 18 et 35) sur deux thématiques phares : la musique (principalement le rap) et le sport (majoritairement le football). De nombreux joueurs et artistes commencent ainsi à rejoindre ces plateformes. Ces derniers signent alors des contrats, un peu comme des contrats de clubs, avec celles-ci afin d’être représentés sur la plateforme. Presnel Kimpembe a signé pour une durée de 10 ans sur la plateforme Royaltiz. Sofiane et Vegedream ont également franchi le cap. 

Des revenus sous la forme de dividendes

La première étape pour l’utilisateur est d’investir sur une personnalité. Il mise alors l’équivalent d’actions sur la plateforme (on parle de “Roy” sur Royaltiz). La promesse de ces actions ? Pas de contrôle sur la célébrité en question, en revanche l’utilisateur peut toucher une partie de ses revenus générés. Pour résumer autrement ? Les utilisateurs perçoivent, selon l’évolution de la cote de la célébrité et de l’argent investi, des revenus sous la forme de dividendes annuels. La répartition se fait à hauteur de 90 % pour la célébrité, de 5 % pour la plateforme, et de 5% pour les utilisateurs.

Une place de marché 2.0

Dans la même logique que ce que l’on peut voir avec la bourse et les cryptomonnaies, la cote des célébrités sera très volatile selon les actualités de la personne (match, récompenses, scandales, etc…). Bref, ce nouveau concept amène de nombreuses questions : quels risques pour le jeune public ? Comment réguler ce marché ? Comment limiter les dérives ? Comment les célébrités vont-elles pouvoir utiliser ce nouvel outil afin de générer des revenus ?