La musique adopte les codes Instagram !

La musique doit-elle adopter les codes des réseaux sociaux pour se démarquer ? Comment les artistes peuvent-ils décliner leurs contenus pour le rendre instagrammable ? Passion Media décortique pour vous le sujet.

Hey you ! 

Vous aviez l’habitude d’écouter la musique ? Préparez-vous à la vivre, à la lire, à la sentir, à la voir… Bref, à la découvrir sous des formes variées. Et sur ce point, les artistes redoublent de créativité. Passion Media décortique pour vous ce phénomène et vous partage quelques pépites ! 

Diversifier les contenus pour gagner en visibilité

La musique n’est plus uniquement faite pour s’écouter. Elle se lit, se dessine, s’habille… Bref, il y avait déjà et depuis longtemps les clips, qui permettaient de la mettre en image. Les concerts qui permettaient de la vivre. La voilà maintenant déclinée sous de multiples formes. Elle s’adapte ainsi aux nouvelles attentes et aux usages des réseaux sociaux. Et les artistes suivent la cadence. Ils se font de plus en plus présents au quotidien. Images de coulisses, interactions journalières avec leurs communautés, lives, annonces en avant-première, créations de looping snippets, partage de chorégraphies…. Ils adoptent petit à petit les codes des différentes plateformes pour construire leur propre promotion et visibilité. Et pour certains, c’est un véritable carton !! Petit aperçu du compte de Lujipeka qui cumule plus de 240 000 abonnés, ou celui de l’incontournable David Guetta (frenchy préféré à l’étranger) avec plus de 8,8 millions d’abonnés. On pourrait également parler du carton planétaire de Colors de Stella Jang. Cette musique est l’exemple parfait d’un format qui s’adapte aux réseaux sociaux. Elle a été reprise plus de 1,2 millions de fois sur TikTok, avec des déclinaisons toutes plus créatives que les autres. 

Les artistes adoptent les codes de la viralité

Alors, comment ressortir au milieu de toute cette concurrence ? Comment se faire une place ? En adoptant les codes qui ont déjà fait leurs preuves dans d’autres secteurs. Quelques exemples : 

  • Des contenus brefs pour capter l’attention en quelques secondes
  • Des visuels travaillés combinés avec des formats plus spontanés
  • Des contenus liés à l’actualité pour engager leur communauté
  • Des images sur ce qu’il se passe derrière, en coulisse
  • Des posts décalés ou humoristiques

Et si il n’y avait qu’un réflexe à adopter ? Des contenus courts. Cela peut paraître anecdotique, mais cela fait toute la différence. Ces contenus ont souvent un impact bien plus important qu’un format long distribué par les plateformes traditionnelles de musique (Spotify, Deezer, etc…). 

5 artistes que l’on aime sur Instagram

  • Big Flo et Oli, pour la spontanéité
  • Lou Doillon, pour sa créativité et la beauté de son feed
  • Roméo Elvis, pour le côté décalé
  • Eddy de Pretto, pour la richesse de son contenu
  • Orelsan, pour son franc parler

Une ère d’hyper-productivité musicale

A part Daft Punk, véritables génies de la communication, qui ont su créer une attente mondiale en limitant les contenus au minimum, on est plutôt dans une ère de l’hyper productivité. A minima, une période ou l’on partage bien souvent les morceaux que l’on gardait avant dans les placards, les sessions lives, les quelques notes jouées par ci par là, les ébauches de chansons. Cela se voit notamment à travers les formats courts. Une belle façon pour les artistes de tester les réactions de la communauté, d’entretenir le lien, de parfaire leurs créations. On est dans une ère de partage et ça fait du bien ! Une véritable source d’inspiration au quotidien pour les internautes, et une façon de se démarquer pour les artistes.

Mention spéciale pour Florence Foresti

Oui, elle n’est pas habituellement classée dans la catégorie chanteuse. Mais, depuis le premier confinement de l’année dernière, elle partage presque chaque jour des vidéos en playback sur toutes sortes de musiques. Et le résultat est magique !! On vous laisse découvrir par vous même.